Circulation routière à Kinshasa, la loi du désordre toléré.

Circulation routière à Kinshasa, la loi du désordre toléré.

Les embouteillages ne cesseront jamais dans la ville de Kinshasa tant que les conducteurs persisteront à enfreindre le simple code de la route. Au delà du circuit routier local excessivement dégradé et du nombre exponentiel des voitures en circulation sur un réseau inadapté, c’est plus le comportement incivique des conducteurs qui est responsable, à 70%, des embouteillages quasi permanents.

C’est une curée quotidienne. Plus, c’en est devenu une pure routine que d’endurer les bouchons aux quatre coins de la capitale des embouteillages ridicules et provoqués.
Les officiels roulent à sens inverse, les motos roulent en sens interdit, les privés n’observent aucun code de la route, les transports en commun, les pires dans la troupe des contrevenants de la circulation, eux, font du n’importe quoi sur les routes.

A cause de ce banditisme et incivisme routier, on rencontre des embouteillages extraordinaires dans la ville où personne ne respecte la loi. En fait, la loi, aujourd’hui en RDC, est celle du désordre institué.
Les policiers tirent leur épingle du jeu en multipliant les tracasseries et manœuvres au point que lorsqu’ils stoppent, il y a immanquablement une faute à coller à tous les conducteurs malchanceux qui tombent dans leurs griffes.

Cette loi du désordre empoisonne tout et dérégule finalement la société congolaise qui en paie le prix avec l’impact psychologique sur le mental de la population. L’humeur des conducteurs est morose, les civilités sont oubliées et des incidents se multiplient sur les voies routières qui sont devenues des arènes.

Les autorités échouent, depuis, à résoudre cet embarrassant problème de circulation. Toutes les mesures engagées n’ont pas apporté de bons résultats.

Il faut vraiment s’y mettre avec des suggestions plus ambitieuses et courageuses, surtout, applicables à tous, sans distinction.
Franchement, il n’est plus agréable de circuler en voiture, à pied ou autrement dans la capitale où tout est à reconfigurer sinon, le blocage des embouteillages va nous tuer, les congolais, à petit feu.
La rédaction.