Assemblée nationale : Faut-il vendre ou pas la RDC en cas de force majeure ?

C’est la plénière de ce mardi 4 février 2025 qui relance bien plus qu’une simple préoccupation pour l’avenir de la république. Le speaker de la chambre basse, l’honorable député national Vital Kamerhe, acteur qui connait très bien l’historique des relations et pourparlers entre la RDC et le Rwanda depuis Mzee Laurent Désiré Kabila, sait bien de quoi il retourne.

En déclarant à haute voix et de son perchoir :  » Le Chef de l’État est prêt à négocier mais, ne veut pas vendre le Congo » fait réfléchir sur des vérités qui ne sont peut-être pas bonnes à connaître.

Est-ce bien raisonnable ? Si la crise de l’Est est un verrou capable de bloquer ou de débloquer tout le contexte conflictuel, il serait mieux que l’on sorte, une fois pour toutes, toutes les ombres de la question. L’indécision ou l’imprudence ne sont pas de mise à ce stade des enjeux.

Au regard des tendances, c’est perceptible que les choses ont vraiment dégénéré à un degré inattendu. Et c’est déjà trop pour les congolais et congolaises qui entendent trop de traîtrise à plusieurs échelons locaux.
Félix Tshisekedi Tshilombo a-t-il un couteau sur la gorge ?

Si c’est le cas, alors nous revoici ramené à la case de départ des éternels ennuis dans les grands lacs depuis la boîte de Pandore de 1994 qui a coûté la chute du Zaïre, l’assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila ainsi que de nombreux soldats et personnalités du pays.
Ce n’est guère encourageant d’entendre une pareille illustration des enjeux qui laisse entrevoir que la RDC est en mauvaise posture là où le sentiment national requiert de l’optimisme.

La rédaction.