Assainissement de la profession des médias : JED contribue.

Journaliste en danger (JED) a formalisé une série de contrats de collaboration avec des journalistes pour renforcer son réseau d’alerte sur des cas d’atteintes à la liberté de la presse en RD. Congo. Il a fallu un séminaire de sensibilisation de deux jours, du 26 au 27 juin 2024, pour conclure cette nouvelle dimension de correspondance entre l’organisme de veille des médias et quelques professionnels, comme échantillons de la corporation. Lieu des assises : L’espace Cassiopée, si l’avenue Colonel Ebeya à la Gombe.Finalement, les journalistes Tchèque Bukasa, Joël Cadet Ndanga, Gino Rehema, Richard Shako, etc… sont parmi les nouveaux correspondants lesquels, vont contribuer activement à la défense de la profession.

Pour sa part, Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de Journaliste en danger, JED, plus motivé, a salué cet engagement et encouragé le réseau à travailler en toute sérénité.Au delà de cette Bonne initiative qui concourt à l’assainissement de la corporation infestée de faux professionnels et moutons noirs, il a été évoqué la mise en place des recommandations des états généraux organisés par le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, il y a de cela deux ans, sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.Ces états généraux vont activer, à coup sûr, la convocation du Congrès de l’Union nationale de la Presse du Congo (UNPC), seule instance à même de remettre tous les pendules des médias à l’heure.

A cet effet, JED lance une alerte au Chef de l’Etat pour l’application de certaines dispositions et mesures qu’il avait promis et qui s’imposent, notamment : Renforcer la protection des journalistes; Améliorer leur cadre de travail; Consolider la professionnalisation et la viabilité du secteur de la presse au Congo; Accompagner la dépénalisation des délits de presse et garantir l’indépendance des médias, bref, près des 80 résolutions édictées dans le dernier rapport annuel de Journaliste en danger, résolutions qui n’ont, jusque là, connu aucun début d’exécution.

Guy ILUNGA KABAMBA.