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Addis-Abeba : La RDC réaffirme son rôle de chef de file pour la reconnaissance de l’écocide.

Addis-Abeba : La RDC réaffirme son rôle de chef de file pour la reconnaissance de l’écocide.

La République démocratique du Congo (RDC) a réaffirmé son engagement en faveur de la reconnaissance de l’écocide en tant que crime international.

C’est en marge du 2e Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba que, Mme la ministre de l’Environnement, Marie Nyange Ndambo, a rencontré Patricia Willocq et Guillaume Kalonji de Stop Ecocide International pour discuter de la poursuite de cette démarche.

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Un engagement stratégique à la veille du Sommet.
Cette rencontre, qui s’est tenue le dimanche 7 septembre 2025, témoigne de l’importance que la RDC accorde à la justice climatique et environnementale. Le 2e Sommet africain sur le climat (ACS2), qui se déroule du 8 au 10 septembre à Addis-Abeba, vise à forger une position africaine commune en vue de la COP30, en mettant l’accent sur les solutions basées sur la nature, la finance verte et la justice climatique.

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Un leadership congolais salué par l’AMCEN.
L’engagement de la RDC s’inscrit dans la continuité de la 20e session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN-20) qui s’est tenue à Nairobi en juillet 2025. Sous l’impulsion de la RDC, et avec le soutien du Burundi et de la République du Congo, une résolution majeure a été adoptée, désignant l’écocide comme une priorité environnementale stratégique pour le continent africain pour la période 2025-2027.

Cette résolution a également institué un comité ad hoc chargé d’analyser la qualification de l’écocide en tant que crime environnemental. Ses conclusions seront présentées lors de la prochaine session de l’AMCEN.

La RDC, un « pays-solution » face à l’écocide.

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Lors de l’audience, la ministre Marie Nyange a souligné l’urgence de cette reconnaissance : « La reconnaissance de l’écocide est essentielle ! La survie humaine dépend directement de la santé des écosystèmes. Or, ils sont sous une immense pression — changement climatique, déforestation, pollution, conflits. Détruire ces écosystèmes, c’est menacer directement la vie humaine. »
La ministre a également rappelé le rôle crucial de la RDC, qui abrite 62 % des forêts du bassin du Congo et protège plus de la moitié de l’eau douce d’Afrique.

Elle a insisté sur la nécessité de transformer le statut de la RDC en « pays-solution » par des actions concrètes pour protéger sa biodiversité et renforcer la justice environnementale mondiale.

Vers une reconnaissance internationale.
La RDC s’engage à promouvoir activement l’inclusion de l’écocide comme cinquième crime international dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).

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Ce processus diplomatique passera également par des instances telles que l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA).
La reconnaissance de l’écocide vise à tenir pour responsables les acteurs, qu’ils soient publics ou privés, qui causent des destructions massives d’écosystèmes et menacent des communautés entières.
Cette dynamique initiée par la RDC place l’Afrique à l’avant-garde de la justice climatique et environnementale mondiale, accélérant le processus de reconnaissance internationale de l’écocide.

Cellcom ministère de l’Environnement développement durable et nouvelle économie du climat .

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