Crise dans l’Est : le FCC condamne des allégations à charge de son autorité morale le président honoraire Joseph Kabila
Eric Nkuba Shibantu, un des proches collaborateurs de Corneille Nangaa est entre les mains des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Au cours de sa présentation devant la presse, ce dernier étant , conseiller stratégique et politique du leader de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) a cité l’ex-président Joseph Kabila Kabange parmi les contacts militaires de leur mouvement actif dans la province dans la province du Nord-Kivu avec l’appui du Rwanda.
Après ces déclarations, la famille politique du président honoraire Joseph Kabila n’est pas restée indifférente. Dans une déclaration faite samedi 7 avril dernier, le Front Commun pour le Congo (FCC) dit condamner avec la plus grande fermeté les allégations susceptibles de poursuites judiciaires pour imputations dommageables, dans un Etat de droit, faites à charge de son Autorité Morale.
« Joseph Kabila Kabange à la tête du pays, a été, plus d’une fois, confronté à des rébellions, tentatives de putschs et agressions extérieures, sans soutien avéré des « nouveaux patriotes » qui n’ont « découvert » le patriotisme que depuis 2019 et qui le travestissent cyniquement, pour masquer leur incapacité chronique et accuser ceux qui ne sont pas de leur obédience d’une traîtrise à géométrie variable », a indiqué le FCC dans un communiqué.
Selon le FCC, en sa qualité d’unique Président de la République Honoraire vivant, de Sénateur à Vie et de principal artisan de la première alternance pacifique au Sommet de l’Etat en soixante ans d’indépendance du pays, dans une sous-région de l’Afrique où l’alternance démocratique est une denrée rare, Joseph Kabila Kabange, en lieu et place d’être vilipendé et injustement mis en cause, mérite plutôt d’être reconnu comme patrimoine national à préserver et à traiter avec respect et considération .
Cependant, la famille politique de Joseph Kabila affirme que la convoitise des richesses du Congo, les desseins expansionnistes de certaines voisins et la traîtrise de quelques compatriotes égarés au service des intérêts étrangers ont toujours été des défis pour la gouvernance de ce pays-continent, béni de Dieu, qu’est la République démocratique du Congo.
Faire croire qu’ils ne le sont que depuis 2019 et les présenter comme étant la cause de l’échec à tous égards du pouvoir actuel, en lieu et place des politiques naïves, peu réfléchies et mal appliquées, prônées et mises en œuvre par ce dernier, est donc une supercherie.
« A ceux qui ne connaissent pas l’histoire, feignent de l’ignorer, ou ont la mémoire courte, le FCC rappelle qu’à son avènement au pouvoir en Janvier 2001, Joseph Kabila Kabange, alors âgé de seulement 29 ans, avait hérité d’un pays « balkanisé », dont le pouvoir central ne contrôlait que le tiers du territoire national, le reste, soient les deux tiers, étant divisé en quatre pseudo-Etats ayant chacun, non seulement son administration, son armée et sa police, mais aussi son parrain extérieur. Malgré son jeune âge, preuve qu’aux « âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années », Joseph Kabila Kabange avait cependant compris que c’est aux Congolais », a déclaré le FCC.
Par ailleurs, lors d’un briefing presse, tenu le 26 mars dernier, Christophe Lutundula, vice-prémier ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, avait révélé un plan du M23, soutenu par l’armée rwandaise, visant à étendre leur influence au-delà du Nord-Kivu.
Sifa Mutokambali
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