Poids des marchés sous-régionaux africains: Atouts ou torts pour la RDC.
Économies régionales.
La position géo-stratégique de la République Démocratique du Congo, au centre du continent africain, présente d’innombrables opportunités. Son point géographique, sur la carte, constitue, à lui tout seul, un possible déverrouillage des blocages de transmission entre les pays subsahariens avec tous ceux du centre jusqu’ à l’hémisphère australe.

Aucun pays africain ne dispose de neufs pays limitrophes comme la République démocratique du Congo. Rien qu’en exploitant Les flux frontaliers, le pays est capable d’obtenir énormément de bénéfices pour le boosting de son économie.

Sa situation lui confère le droit d’endosser le rôle de pôle d’attraction de toute la région du centre de l’Afrique comme point de passage de tous les corridors routiers entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest du continent.

Aujourd’hui, il est question d’unifier les différents marchés du continent pour permettre une meilleure circulation des biens et des personnes. Rien qu’avec la Zone de Libre-échange ( Zlecaf ), de grands espoirs sont certains à l’échelle continentale si l’on connecter tous les regroupements régionaux africains. La République démocratique du Congo peut, sans chercher à multiplier des efforts, s’engager à améliorer sa fiscalité en s’empressent de s’attaquer à son plus grand handicap : La réhabilitation de ses infrastructures de base.

Il n’y a plus de routes nationales dignes de la qualité requise sur toute l’étendue du territoire national. Circuler, en interne, est quasi impossible.

C’est un véritable désavantage local pour les congolais qui représentent, sur le continent, un peuple plein de ressources humaines et socio-professionnelles.

La vitalité et le potentiel du pays, en termes de richesses naturelles et de densité, sont d’office, avec un minimum de bonne coordination des énergies, une garantie de succès pour le développement de cette espace qui devrait devenir la charnière du transit de tous les mouvements commerciaux terrestres du Nord au Sud et d’Est en Ouest.

C’est sûrement, à ce titre que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris, malgré certaines réticences internes de faire partie de plusieurs communautés économiques sous-régionales africaines qui permettent l’élargissement de son marché à plusieurs pays à la fois. Il s’agit notamment de :
La SADC (265 millions de consommateurs),
Le COMESA (416 millions de consommateurs),
La CEEAC (120 millions de consommateurs),
La CIRGL (82,1 millions de consommateurs),
Ainsi, la Zone de libre-échange à créer entre le COMESA, l’EAC et la SADC englobera environ 565 millions de consommateurs.

Nous voici, à la croisée des chemins pour impulser l’élan économique de notre pays mais, de nombreuses contraintes d’ordre politique et sécuritaire, plombent les volontés. Il faut, très vite, s’en défaire. Il y va de notre survie sinon, nous pousserons la charrue par derrière et, sans les boeufs.

Avis.
Si les congolais examinent attentivement les intérêts réels à tirer, en s’organisant pour s’intégrer dans les réseaux des marchés ci-hauts présentés, il y a lieu de redécoller plus vite qu’on ne l’imagine.
Il est temps de passer à l’action et non de demeurer dans la distraction.

Guy ILUNGA KABAMBA.
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