LA COIFFURE AFRICAINE ,UNE FORME D’EXPRESSION

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La coiffure africaine est une forme d’expression culturelle et artistique qui a évolué au fil des ans, reflétant les traditions, l’histoire et les valeurs des différentes régions du continent. Des tresses sophistiquées aux coupes audacieuses, voici un aperçu de l’évolution de la coiffure africaine à travers les décennies.

1. Anciennes traditions: Les coiffures traditionnelles africaines remontent à des milliers d’années et varient d’une région à l’autre. Les tresses, les nattes et les coiffures en forme de dôme étaient souvent utilisées pour symboliser le statut social, l’âge, le mariage et d’autres aspects de la vie quotidienne.
2. Influence coloniale: Pendant la période coloniale, les coiffures africaines ont été influencées par les normes occidentales de beauté. De nombreuses personnes ont commencé à lisser leurs cheveux ou à les couvrir avec des perruques pour correspondre aux idéaux européens.
3. Renaissance culturelle: Dans les années 1960 et 1970, avec l’avènement des mouvements de libération et de la fierté noire, les coiffures naturelles ont fait un retour en force. Les afros étaient populaires et sont devenus un symbole de résistance et d’identité culturelle.
4. Les années 1980 et 1990: Cette période a vu l’émergence de coiffures audacieuses et créatives, telles que les tresses jumbo, les twists et les locs. Les coiffures étaient souvent associées à des mouvements culturels tels que le hip-hop et la musique reggae.
5. Le 21e siècle: Aujourd’hui, la coiffure africaine continue d’évoluer avec une fusion de styles traditionnels et modernes. Des coiffures comme les tresses box braids, les crochets braids et les twists sont devenues populaires dans le monde entier, grâce à l’influence croissante de la culture africaine dans la mode et le divertissement.
   En résumé, la coiffure africaine est bien plus qu’une simple esthétique ; elle est un moyen puissant pour les individus de célébrer leur identité culturelle, leur héritage et leur créativité à travers les âges.

CHRISTIAN KALENGA