Crimes environnementaux : Mme la Ministre, Marie Nyange, réclame la protection des écosystèmes et indexe l’écocide en RDC.
Les assises de la COP30 à Belém, dans l’État du Pará au Brésil, sont une grande opportunité pour plusieurs pays d’évoquer, face à la communauté internationale, des préoccupations particulières.

En prélude des sessions prévues sur l’agenda pratique, une conférence de haut niveau a eu lieu dans la ville de Rio de Janeiro, le mardi 04 novembre 25, cela sous l’initiative du Prince William du Royaume-Uni.

La Ministre congolaise Marie Nyange Ndambo, qui y a pris part, en a profité pour rappeler aux différents représentants présents, la nature des crimes environnementaux commis dans son pays, la République démocratique du Congo. Il s’agit particulièrement des massacres de la biodiversité dans le Parc National des Virunga situé dans le Nord-Kivu, actuellement investi par les rebelles et des milices soutenus par des pays voisins Dont, principalement, le Rwanda.

Ce génocide au sein du Parc National des Virunga, à l’est de la RDC, est une atteinte grave sur l’écosystème dans un espace des plus précieux pour l’environnement en général et, les différentes espèces et essences en particulier.

C’est ainsi, fort de cette évidence de destruction criminelle, Mme la Ministre a exhorté la communauté internationale à agir afin de faire cesser ces « crimes stériles » qui définissent » L’écocide ».

Elle a développé les implications de « L’écocide », une initiative soutenue par la RDC, au début de sa création mais, qui en est malheureusement victime aujourd’hui et qui constitue un drame écologique car, ces crimes sur l’environnement se multiplient et fragilisent les écosystèmes, appauvrissent les populations tout en compromettant l’avenir commun qui est celui de la planète au niveau de la République démocratique du Congo, Pays-Solution.

Dans cette logique génocidaire, Mme Marie Nyange Ndambo a indexé les exactions de la guerre qui sévit à l’Est de la RDC où des millions de congolais périssent depuis plus de trois décennies. Ce conflit est manifestement le déclencheur actif de l’écocide, ce crime écologique à l’origine de la dégradation des écosystèmes les plus riches du monde en biodiversité concentré en le Parc National des Virunga, théâtre de la mort et de la fuite de plusieurs espèces rares menacées de disparition.

Voici quelques uns des dommages écologiques les plus illustratifs énumérés par la Ministre de la RDC lors de cette conférence internationale :
. La perte accélérée de la biodiversité.
. Le dérèglement du climat local et mondial.
. L’insécurité alimentaire.
. L’accroissement de la pauvreté au sein des communautés locales et des peuples autochtones.

Enfin, pour conclure, sans se réserver sur les attentes de son pays victime d’une injustice et du Chef de l’État, S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui dénonce cet état malheureux des populations et de l’environnement congolais, Mme la Ministre Marie Nyange Ndambo a interpellé Son Altesse le Prince William sur la protection légitime des congolais et de leur patrimoine naturel en ces termes clairs et persuasifs: « Protéger notre environnement n’est pas seulement une obligation légale, c’est un devoir mondial et patriotique. Chaque citoyen du monde, du village à la ville, doit devenir acteur de la protection de la nature. Détruire nos forêts, nos rivières et notre faune, c’est détruire notre identité, notre richesse et notre avenir ». Fin de citation.

Olympus médias RDC.
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