Crimes commis en RDC par le Rwanda et M23 : L’U.E et l’ONU changent de ton en faveur de la CPI.

Les derniers crimes de guerre et contre l‘humanité commis par l’armée rwandaise, RDF, et ses supplétifs du M23, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, vont servir pour punir les criminels concernés et, par la même occasion, rallumer l’opportunité de tous les rapports concernant les massacres et exactions enregistrés depuis près de trente ans.

L‘Union Européenne, à la 37ème session extraordinaire du CDHNU, ce vendredi 7 février 2025 à Genève, en Suisse en appelle au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDHNU) d’exercer tous les mécanismes qui s’imposent pour définir et établir les conséquences en rapport avec toutes les violations du droit international des droits de l’homme constatées sur le sol congolais, à l’Est.

La résolution présentée par la RDC, à la dernière séance, a été soutenu par l’Union Européenne qui demande la création et mise en place d’une mission spéciale d’enquête indépendante chargée des investigations sur le terrain afin de documenter de toutes les violations et abus des droits de l’homme commis avec, le principal de cette mission, recueillir les identités de tous les responsables de cette criminalité de droit commun.
Voici les conclusions de cette session, par les propos du représentant de l’Union Européenne :
« Toutes les accusations de violations et d’abus doivent faire l’objet d’une enquête approfondie, les victimes doivent être reconnues et soutenues et tous les auteurs doivent être tenus responsables de leurs crimes. Les populations de la région des Grands Lacs souffrent depuis des décennies et la reprise des violations des droits de l’homme et du droit international liées au conflit doit enfin cesser. Elles méritent la paix et la justice. L’ordre international fondé sur des règles doit être maintenu et nous pensons que la convocation de cette session extraordinaire est une contribution inestimable à cet égard ».

A cet égard, a-t-il ajouté, l’Union Européenne s’est réservée d’attirer l’attention de la Cour Pénale Internationale, CPI, qui se voit invitée à coopérer. Chose que le procureur général de cette instance judiciaire internationale a déjà manifesté en lançant des enquêtes et études sur la nature des crimes.

Le vent de la justice et le sang abondamment versé dans la région des grands lacs commencent à peser sur la conscience de la communauté internationale acculée par l’ampleur des protestations dans le monde entier.

Kigali, Paul Kagame et L’armée rwandaise ne sont pas seulement accusés d’avoir commis plusieurs crimes de guerre et crimes contre l‘humanité en RDC, c’est tout le voile d’une stratégie cynique des Tutsis par des mensonges vulgarisés et des manœuvres organisées dans des objectifs machiavéliques qui tombe à la face du monde entier. Ceci signifie le commencement de la fin de l’état de grâce qu’à bénéficier le régime de Kagame qui ne va pas tarder à devenir encombrant et gênant pour les parrains.

L’ Union Européenne, l’ONU et la CPI ouvrent là un nouveau chapitre pour l’histoire des grands lacs.
La rédaction.
Share this content:


Laisser un commentaire